dimanche 24 juillet 2016

Une fée à bébés à la Miotte

C’était bien avant que le lion soit un lionceau… À Belfort, même les cigognes d’Alsace ne s’arrêtaient pas pour déposer leurs bébés devant les portes.
Avec l’humour dont il est coutumier, Hervé Thiry-Duval raconte pourquoi on surnomme les Belfortains « petits Miottains », « les rejetons de la pierre de la Miotte ». Selon le fééricologue haut-saônois, la colline qui surplombe l’étang des Forges abrita jadis une fée, que Cyrille Meyer, illustrateur et prof à l’école d’art Gérard-Jacot, a imaginée « tout ébouriffée », les cheveux citrouille et le nez retroussé.

Un album sur les racines

Le tout donne « La fée Miotte », un album… d’hommes, qui explorent un sujet tout féminin, « comment on crée des bébés ». « Sans cette fée, pas de petits Belfortains », résume Christine Valot, éditrice du Jardin des mots, la maison d’édition de Sermamagny adossée à l’agence de conteurs Les Singuliers, à l’origine de la collection « Les gourmands ».
Après « La pierre du loup » et « Le lapin de Noël », déjà imaginé par Hervé Thiry-Duval, ce troisième titre allie toujours une histoire et une recette élaborée par un chef de la région. La fée Miotte nous plonge dans une mousse au chocolat, douce, lisse, savoureuse comme « la rivière dont l’eau a si bon goût »… La recette est celle de Danièle, du Pochon magique, qui la propose classique ou au tofu soyeux.
L’ensemble bien mixé, « qui ne s’adresse pas qu’à des petits », commence à voyager, Belfort n’étant que prétexte à conter des histoires de villageois et de merveilleux.
Christine Valot a travaillé en même temps sur un autre album, contemporain, avec une autre conteuse : Cahina Bari, alsaco-algérienne, qui portait en elle depuis longtemps le texte de « Titom et Tilou ». Dans cette fable écologique, un petit garçon se lie d’amitié avec un louveteau, avec lequel il va cheminer.
« C’est un texte fort et puissant, Cahina y exprime ses convictions pour préserver notre planète et l’histoire a aussi un autre degré lié à sa double culture », raconte l’éditrice : enfant et loup ont été adoptés, l’un par d’autres parents, l’autre par une meute. « Ce livre est le bébé de Cahina, elle savait où elle voulait aller, elle voulait parler de nos racines ».
Et dans ces pérégrinations qui vont jusqu’à entendre « battre le cœur du monde », c’est Christophe Nguyen Van Khang, chef du Vieux Relais à Auxelles-Bas, qui délivre sa recette de croustillant de bœuf aux crevettes. En hommage à son grand-père, « né en 1911 et obligé de quitter le Viêtnam pour la France. Il n’a jamais retrouvé sa famille ».
Christine Valot l’assure : « Ces deux histoires ne sont pas gratuites », ni dans leur conception, avec des duos qui marchent -Titom et Tilou sont croqués par une Strasbourgeoise, Émilie Graebling, qui a travaillé « tout en douceur »-, ni dans les sujets, qui proposent un niveau de lecture pour les plus grands.
Déjà rien qu’avec les pages, on se régale.
« La fée Miotte » et « Titom et Tilou », Le jardin des mots, coll. Les gourmands, réalisés avec le concours de la Région Franche-Comté, 11 € l’un.
 

mercredi 20 juillet 2016

Collecte des déchets : la communauté d’agglomération belfortaine fixe de nouvelles règles

LE « FINI-PARTI », c’est… fini. Autrement dit, les 70 à 80 agents de la CAB chargés de la collecte des ordures ménagères ne bénéficieront plus de l’horaire modulable et devront désormais attendre la fin de leurs sept heures de travail quotidiennes avant de rentrer chez eux. Et leur journée ne commencera plus à 5 h, mais à 6 h, pour s’achever donc à 13 h.
Ces deux mesures constituent deux éléments centraux de la réorganisation du service, présentée mardi matin par le député-maire de Belfort et président de la CAB Damien Meslot et Jacques Bonin, maire de Bourogne et vice-président de la CAB en charge de la gestion des déchets.

« Dialogue social constructif »

« Tout cela est le résultat d’une réflexion d’un groupe de travail autour de dix thèmes avec sept représentants du personnel, depuis le mois de janvier. Il fallait réorganiser ce service, mais aussi instaurer un dialogue social riche et constructif, sans crispations. Nous ne nous étions fixés aucun délai pour aboutir à un accord », souligne Jacques Bonin.
Damien Meslot ajoute : « J’ai moi-même rencontré l’ensemble du personnel le 21 juin au centre technique municipal pour présenter les décisions prises à la suite de tous ces échanges. Nous sommes ensuite allés devant le comité technique paritaire le 18 juillet. La CGT et la CFDT ont approuvé ces mesures. C’est très important, car cela faisait des années qu’il n’existait aucune possibilité d’accord ».
Des années émaillées de moult grèves, au grand dam des usagers.
Le texte prévoit aussi que les heures supplémentaires éventuelles devront être effectuées après la journée de travail et non avant, comme c’était la coutume. Le règlement rend aussi obligatoire le badgeage (pointage), maintient bien sûr les six jours de RTT supplémentaires compte tenu des horaires et de la pénibilité du travail, crée un poste de ripeur à temps complet (adjoint technique territorial) et affecte une enveloppe de 15 000 € au recours à des agents contractuels.
Autre nouveauté : les équipes (deux ripeurs, un chauffeur) changeront de tournée tous les deux mois. « Certaines sont plus pénibles, d’autres relativement simples. Il est donc plus équitable d’instaurer ce partage des difficultés » estime Damien Meslot.

Nouveaux horaires applicables le 19 septembre

À titre exceptionnel, le monoripage (un ripeur seul aidé le cas échéant du chauffeur) sera toléré sur des circuits spécifiques.
Il n’y aura plus qu’une seule benne au lieu de quatre pour les collectes du samedi, l’objectif étant de limiter le nombre d’heures supplémentaires structurelles. Les autres ramassages seront effectués en semaine.
Précisons que pour les usagers, cette réorganisation, qui comprendra aussi quelques modifications de circuits, ne changera que peu de chose.
Le dispositif entrera en application le 19 septembre concernant la modification des horaires de travail (semaine et samedi), les autres points étant applicables dès le 1er août.
Une négociation reste encore à effectuer : celle concernant les compensations des agents qui travaillaient le samedi. Ce sera pour le mois de septembre.

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/07/20/collecte-des-dechets-la-communaute-d-agglomeration-belfortaine-fixe-de-nouvelles-regles

lundi 18 juillet 2016

Retour du tuning dans le Territoire

Dimanche, le château Vermot s’est transformé en temple du tuning. Sur les pelouses du parc de Chatenois-les-Forges, près de 70 voitures ont pris place, customisées des jantes au pare-chocs, en passant par la sellerie, les lumières, et la sono. Alors que le tuning tombe en désuétude dans l’Aire urbaine, l’association Suprême Car a décidé d’organiser ce show tuning. Pour relancer une dynamique locale et changer l’image qu’en ont des gens. Ici, pas de « Jacky tuning », prévient Julien Gehant, le président de l’association de Montbéliard. Toutes les voitures ont été strictement triées à l’entrée. Hors de question de venir avec un engin pas terminé, ou faire rugir son moteur pendant toute la journée. Le critère : « Une voiture unique et agréable à regarder. » Trônant au-dessus des allées où sont alignées les autos personnalisées, Olivier Colney est un peu le roi de la journée. Sur sa Seat Ibiza, il a mis près de 40 000 €, pour tout changer. Carrosserie dessinée sur-mesure, sellerie, tableau de bord, sonorisation, tout a été customisé. Jusqu’aux portes « lambo » : elles ne s’ouvrent pas sur le côté mais se lèvent, comme sur une Lamborghini. Le clou du spectacle : la feuille d’or plaquée en forme de flammes sur les flancs du véhicule. À ce prix-là, pas question d’aller travailler tous les jours avec. Les adeptes de tuning ont une voiture pour les trajets quotidiens et leur « voiture de travail », qu’ils sortent pour les rassemblements, et parfois sur circuit. « Celle-ci fait environ 15 sorties par an, explique Olivier Colney. Le reste du temps, elle est au garage, où je lui consacre dix à quinze heures par mois. » Question entretien, il faut vérifier les vis, qui peuvent se desserrer avec les vibrations qu’envoie la voiture, mais surtout la nettoyer. Une tâche à laquelle le passionné alloue un budget de 100 € mensuel en produits d’entretien. Mais s‘il permet de faire les choses en grand, le tuning est accessible à des budgets plus modestes. « On peut y aller progressivement en changeant des éléments au fur et à mesure », explique Julien Gehant. Quoi qu’il en soit, mieux vaut se rapprocher de pratiquants expérimentés. « Ça permet de savoir par quoi commencer et d’éviter les pièges. On peut aussi s’échanger les bonnes adresses. » Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il n’y a pas que des hommes dans les rassemblements de tuning. Pamela Ioanni fait partie des quatre filles de l’association, sur un total de dix membres. Elle a commencé à changer « deux ou trois trucs » sur sa 206 il y a 8 ans, et a fini par tomber dedans. « J’ai commencé à exposer et à customiser de plus en plus. Après, on arrive au moment où on abaisse la voiture et elle devient trop contraignante à conduire au quotidien. Alors on la réserve au tuning et on se trouve une autre voiture pour rouler. » Car, contrairement à un autre cliché que l’on peut avoir du tuning, les voitures custom ne roulent que rarement. Les rodéos sauvages, c’est dans les films. La plupart du temps, elles foulent le macadam pour se rendre à un rassemblement. L’ambiance, à Chatenois, était d’ailleurs bien familiale, entre les visiteurs nombreux, des villages environnants et les exposants, installés à l’ombre dans leurs transats. Si les organisateurs pensaient accueillir plus de voitures à exposer, ils ont montré que leur passion est bien plus qu’un cliché. Alors que les shows tuning avaient déserté le secteur depuis quelques années, ils espèrent bien rendre ce nouveau rendez-vous régulier et incontournable.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/07/18/retour-du-tuning-dans-le-territoire

dimanche 17 juillet 2016

Rougemont : du foot sur le green

LES BALLES DE GOLF n’étaient pas seules, hier, à rouler le long des fairways de Rougemont-le-Château. Au milieu des golfeurs, des amateurs du ballon rond ont fait le 18 trous du pied des Vosges, qui hébergeait la 15e étape de la Footgolf cup. En respectant les règles du golf, ils n’avaient que leurs pieds et leurs cuisses, à la place des clubs, pour mettre leur ballon de football au fond du trou, en un nombre de coups le plus faible possible.
Le Belfortain Philippe Marchand est venu essayer. Joueur de football régulier, il a été invité par son cousin à participer à la compétition de footgolf. Au bout de quelques trous, le sportif a bien regretté de ne pas s’être échauffé avant. Blessé pendant la matinée à la jambe, il a décidé d’arrêter avant la fin. « Je ne pensais pas que ça serait aussi physique. Sur les 18 trous, on frappe finalement un bon nombre de fois et on le sent ! » Le Belfortain n’est pas pour autant déçu de cette expérience qu’il compte bien renouveler.

Dress code : élégant

Venu de Colmar, Julien Gaudé a essayé une fois ce nouveau sport. Adepte du football, il a arrêté de jouer il y a longtemps à cause d’une blessure. « Le footgolf me permet de taper dans le ballon de temps en temps. Et dans un cadre magnifique. » Un atout qui ne laisse pas Florent Milo indifférent. Ce Lyonnais a découvert ce sport en mars, et depuis, il a participé aux 14 premières étapes de la coupe de footgolf, aux cinq coins de la France. « Le cadre, toujours différent, change des stades de foot. Et puis tout le monde doit suivre un dress code élégant, comme au golf. Ça donne une ambiance. »
Le Lyonnais, footballeur depuis ses 4 ans, apprécie ce nouveau sport qui combine « la mentalité du golf au plaisir du foot ». « Avec les bagarres, les dérapages des supporteurs et des joueurs, il y a de quoi être dégoûté du football. Ici, c’est convivial. »
Et même s’il n’en a pas l’air au premier coup d’œil, le footgolf, bien qu’ouvert à tous, est très technique. « Il n’y a que des bons joueurs de foot ici. Il faut une grosse technique pour réussir chaque trou avec un minimum de coups », affirme Florent Milo. Entre les frappes longues, les pentes, les bunkers et les obstacles naturels comme les arbres et les plans d’eau, il vaut mieux avoir une certaine maîtrise de la balle pour finir dans les clous. D’ailleurs, Florent a mis du temps à trouver « le » ballon. « Il y en a qui ont plus ou moins d’effet ou trop de prise au vent, explique le passionné. Après plusieurs essais, j’ai fini par choisir celui-là, c’est un ballon de match officiel. »
Quelques adaptations ont été nécessaires sur le parcours : une autre excavation, plus large et profonde que celle des balles de golf, a été installée à chaque trou, pour réceptionner les ballons. Le par de chaque trou, c’est-à-dire le nombre de coups normalement nécessaires pour le parcourir, a été adapté.
Le Lyonnais, à force de côtoyer les golfeurs, a fini par prendre le goût du vert et à apprécier le côté « individuel » du footgolf. Il compte bien passer plus tard aux clubs et aux petites balles. En attendant, et entre chaque compétition, il continuera à aller s’entraîner dans les quelques golfs de France aménagés, comme celui de Rougemont, qui affecte des créneaux aux footgolfeurs sur réservation.

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/07/17/rougemont-du-foot-sur-le-green

samedi 16 juillet 2016

Bavans : trois semaines après les pluies, plusieurs sinistrés de Bavans ont le sentiment d’être seuls pour gérer la situation

« Quand j’entends mon mari dire ‘’Je n’ai pas envie de rentrer chez moi’’, ça me fait mal au cœur ». Catherine Germon, habitante de Bavans, ne cache pas son désarroi. Trois semaines après les fortes pluies qui ont provoqué des inondations dans plusieurs communes du Pays de Montbéliard - comme ailleurs en France -, les abords de sa maison portent encore les stigmates des puissants torrents qui ont envahi la propriété.
Comme d’autres habitants de la commune, les époux Germon se sentent « abandonnés par la municipalité ». « On a rencontré tout le monde mais il ne se passe pas grand-chose. On a l’impression d’être coupables de ce qui nous arrive. Personne ne sait dire ce qu’on doit faire », expliquent-ils.

« Un phénomène exceptionnel »

Également domiciliée dans ce lotissement des Hauts de Bavans, Michèle Grosrenaud n’ose presque plus s’absenter de chez elle depuis les inondations : « On a déjà eu auparavant deux courriers de Madame le maire nous indiquant qu’il s’agit de terrains privés. En termes clairs : ‘’débrouillez-vous’’. Je le prends très mal. Qu’est ce qu’on fait ? On attend qu’il y ait un drame ? ».
Agnès Traversier, maire de Bavans, « ne veut pas épiloguer ». « Il faut trouver les solutions qui sont les plus adaptées et ça ne se fait pas en cinq minutes », souligne-t-elle néanmoins.
Le premier adjoint Jean-Claude Girard indique que Néolia, maître d’œuvre du lotissement, a établi un cahier des charges que « certains habitants n’ont pas respecté » (sols goudronnés et constructions de murs sont notamment pointés du doigt). Et d’ajouter : « Effectivement, ce qui est tombé, c’est du jamais vu. C’est le phénomène climatique exceptionnel avec un grand E. On ne peut que subir. Je me mets à la place des gens, je suis vraiment désolé pour eux, mais qu’est-ce qu’on peut y faire ? ».
Pour Maksoud Mourad, chef de file de l’opposition, « les risques n’ont pas été pris en considération ». Le conseiller municipal affirme « que le risque d’inondation par ruissellements était bien stipulé sur le Plu de 2011 et qu’il fallait y remédier à des endroits précis ».
La situation a été évoquée lors du dernier conseil municipal et une réunion doit avoir lieu le 19 juillet entre les sinistrés, la municipalité et un agent de Pays de Montbéliard Agglomération. Une première étude sur le coût des travaux à effectuer dans la commune se chiffre à plus de 100.000 €.
En attendant, Jacky et Catherine Germon sont sur le qui-vive. Les portes et fenêtres de leur domicile ont été barricadées avec des planches. Dès qu’il pleut, ils dorment dans leur salon pour vérifier la montée des eaux. Le couple a pris rendez-vous avec un avocat « pour savoir contre qui il faut se retourner ». « Nous sommes d’accord que c’est exceptionnel, ce qui est arrivé, mais ça fait cinq fois qu’on est inondés depuis le mois d’avril ».
Sur 4.122 habitants, la commune de Bavans compte 85 sinistrés. L’état de catastrophe naturelle a été déclaré par la préfecture.

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/07/16/bavans-trois-semaines-apres-les-pluies-plusieurs-sinistres-de-bavans-ont-le-sentiment-d-etre-seuls-pour-gerer-la-situation

vendredi 8 juillet 2016

Après France-Allemagne : un mort dans une rixe à Belfort, des incidents à Paris

Après la victoire des Bleus contre l'Allemagne, un homme est mort à Belfort après avoir reçu une table en fonte sur le visage. A Paris, des groupes de jeunes s'en sont pris à la police
Jeudi soir, peu après la victoire de le France contre l'Allemagne en demi-finale de l'Euro 2016, une rixe a éclaté sur une place du centre-ville de Belfort, à environ 300 mètres d'une fan zone où était diffusée la rencontre.
Un homme d'une soixantaine d'années, qui ne participait pas à l'affrontement, était attablé à la terrasse d'un hôtel lorsqu'il a reçu une table en fonte sur le visage, a précisé la police. La victime est décédée à l'hôpital de Belfort des suites de ses blessures vers 5h30 vendredi.
Deux personnes suspectées d'avoir participé à la bagarre ont été interpellées et placées en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'implication des gardés à vue et l'origine de la rixe.
http://www.sudouest.fr/2016/07/08/apres-france-allemagne-un-mort-dans-une-rixe-a-belfort-des-incidents-a-paris-2428701-766.php

jeudi 7 juillet 2016

Brognard : impressionnant accident sur l'autoroute A36 entre Belfort et Montbéliard

Ce mercredi vers 19h, un spectaculaire accident s'est produit sur l'autoroute A36, dans le sens Belfort - Montbéliard, à hauteur de la base de loisirs de Brognard. Trois poids-lourds et une voitures sont impliqués dans cette collision qui a fait six blessés dont l'un serait dans un état grave. La circulation est bien sûr très perturbée
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/07/06/brognard-impressionnant-accident-sur-l-autoroute-a36-entre-belfort-et-montbeliard

dimanche 22 mai 2016

Giromagny : un vététiste chute d'une dizaine de mètres

L'accident s'est produit vers 18h45 hier soir sur le col des sept chemins (Territoire de Belfort). Selon les pompiers, le cycliste a raté un virage. 
L'homme a plongé une dizaine de mètres en contrebas. Les pompiers du GRIMP groupe d'intervention en milieu périlleux ont secouru la victime.

Agé de 56 ans, cet amoureux du VTT s'en sort avec quelques blessures légères. Il a été évacué vers l'hôpital de Belfort. 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/franche-comte/territoire-de-belfort

jeudi 21 avril 2016

L'immobilier à Belfort: enquête quartier par quartier

Marché de l'ancien et programmes neufs: L'Est républicain a décortiqué la situation de l'immobilier dans la cité du Lion. Résultats, informations inédites et galeries photos à découvrir en cliquant sur L'immobilier à Belfort.
Quels sont les prix de l'immobilier en 2016 dans la cité du Lion? Quel est le prix médian de l'ancien? Quels sont les programmes neufs en cours ou à venir? Les aides possibles? Les tendances?
Notre rédaction a mené l'enquête quartier par quartier, montrant toutes les disparités du marché et l'évolution au fil des années. Des experts apportent également leur retour d'expérience.
A découvrir également en images, un bien d'exception en vente en ce moment à Belfort.
Où en est le marché immobilier dans la cité du Lion? Dans le détail, toutes les réponses sont à découvrir dans le dossier que nous consacrons à ce sujet, à découvrir ici.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/04/21/l-immobilier-a-belfort-enquete-quartier-par-quartier

mercredi 20 avril 2016

Territoire de Belfort : l’ouverture de la pêche aux carnassiers le 1er mai s’accompagnera d’une nouvelle réglementation

ALORS QUE L’OUVERTURE de la pêche aux carnassiers dans les rivières, étangs et canaux de catégorie 2 est prévue le 1er mai, une tradition, les amateurs devront dorénavant faire avec une nouvelle réglementation. En effet, un nouveau décret paru au Journal officiel du 9 avril fixe un quota de « trois spécimens par jour et par pêcheur, dont deux brochets maximum sur l’ensemble des cours d’eau de deuxième catégorie ».
« Il n’y avait pas de limitation avant », rappelle Alain Geoffroy, chargé de surveillance et de développement à la Fédération pour la pêche et la protection du milieu aquatique du Territoire de Belfort (FDAAPPMA90). « Ce décret vise à enrayer le déclin des populations, particulièrement du brochet, victime de la diminution des zones de reproduction, des zones humides et de l’augmentation de l’imperméabilisation des sols. » Pour rappel, le brochet est classé « vulnérable » sur la liste rouge des espèces menacées en France.

Des alevinages pour pallier le manque de reproduction

Comme l’ensemble du territoire français, le Territoire de Belfort connaît la même tendance à la baisse. « Nous réalisons des alevinages de petits brochets, d’environ 20 centimètres, pour pallier le manque de reproduction », poursuit Alain Geoffroy.
La fédération, qui travaille actuellement sur l’élaboration de son plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles (PDPG), compte ainsi favoriser des zones afin de « recréer des frayères à brochets », poursuit Alain Geoffroy. « Nous connaissons les zones où nous devons travailler, notamment grâce à notre réseau de suivi de pêche électrique. »
Le nouveau décret permet aussi de revoir à la hausse la taille minimale des prises : de 50 à 60 cm pour le brochet, de 40 à 50 cm pour le sandre, de 30 à 40 cm pour le black-bass. Certaines fédérations comme celle de Vendée ont déjà sollicité la préfecture pour valider ces nouvelles règles par un arrêté préfectoral. Ce n’est pas encore le cas dans le Territoire de Belfort : « On ne sait pas encore mais une réflexion est en cours », confirme Alain Geoffroy.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/04/19/territoire-de-belfort-l-ouverture-de-la-peche-aux-carnassiers-le-1er-mai-s-accompagnera-d-une-nouvelle-reglementation

mardi 19 avril 2016

Belfort : Hubert Chenderowsky rend hommage aux secours qui ont sauvé sa femme

C'est un souvenir pour moi car j'ai connu Mr Chendrowsky en 1968 quand j'étais jeune engagé au 2° Escadron du 35° Riméca à Belfort (Friedrich) il était l'officier des sport pour moi !
Il y a presque 50 ans ... ça ne nous rajeunit pas mon adjudant chef ! (Mr Chenderowsky était adjudant chef à l'époque ... et moi ... simple soldat !)

Dans son pavillon du quartier de Brasse à Belfort, Hubert Chenderowsky a entrepris d’écrire - parfois en vers - des textes en hommage aux secours. « Il faut que ces gens sortent de l’ombre », dit-il. La semaine dernière, les secours sont intervenus chez lui pour porter assistance à son épouse. « Mon épouse est partie en croisière avec la compagnie Alzheimer il y a cinq ans », raconte le septuagénaire. « Depuis, je m’occupe d’elle. »
Le 30 mars, Anne-Marie Chenderowsky a été opérée d’un cancer du sein. « C’est le protocole préopératoire qui a été assez pénible », raconte son mari. « Il faut multiplier les rendez-vous, les radios, les analyses. Avec quelqu’un de malade, c’est plus compliqué. » Réalisée en chirurgie ambulatoire, l’opération en elle-même s’est bien déroulée. Pendant les jours qui ont suivi, une infirmière est venue assurer des soins, jusqu’à ce qu’elle estime que Mme Chenderowsky n’avait plus besoin d’elle.
« Mardi matin, après son petit déjeuner, Anne-Marie est montée dans sa chambre pour se reposer », raconte Hubert Chenderowsky. « Il était environ 11 h, je préparais le repas. Je l’entendais marcher à l’étage, ouvrir et fermer des portes. J’ai l’habitude, depuis qu’elle est malade, c’est comme ça. »
« Ils ont sorti mon épouse par la fenêtre avec la grande échelle »
Lorsque l’ancien militaire appelle son épouse pour déjeuner, pas de réponse. « J’ai monté l’escalier quatre à quatre. Toutes les portes étaient fermées. Je l’ai trouvée assise sur les toilettes, prostrée, les yeux vitreux, le teint cireux, elle ne pouvait plus se lever. Je l’ai installée tant bien que mal sur une chaise de bureau à roulettes pour l’emmener dans son lit. » Inquiet, Hubert Chenderowsky appelle son médecin de famille. « Pas de chance, il était en vacances. Sa secrétaire a dit qu’elle en parlerait au remplaçant. »
Le médecin conseillera au retraité d’appeler les urgences. « J’ai eu quelqu’un qui m’a passé un docteur. Ils ont envoyé une ambulance. La première équipe a appelé des renforts. Quelques minutes plus tard, il y avait cinq véhicules dans la rue, dont une grande échelle. Ils ont sorti mon épouse sur un brancard par la fenêtre. » En fin de journée, Anne-Marie Chenderowsky était hospitalisée. Diagnostic : la retraitée a été victime d’un choc infectieux, vraisemblablement lié à sa récente opération. Elle est aujourd’hui tirée d’affaire et se remet à l’hôpital.
Hasard : alors que les pompiers intervenaient chez les Chenderowsky, ils ont reçu un deuxième appel pour une autre intervention dans la même rue. Un petit garçon qui faisait une crise d’épilepsie. Hospitalisé, il se remet aussi.
« Peut-être un jour pompier tu seras/De nombreuses vies tu sauveras… » Ainsi commence l’un des poèmes qu’Hubert Chenderowsky a rédigés cette semaine.

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/04/19/belfort-hubert-chenderowsky-rend-hommage-aux-secours-qui-ont-sauve-sa-femme

vendredi 15 avril 2016

Belfort : Trois jours, 51 artistes aux Eurockéennes

Le marché est saturé, avec une quarantaine de festivals début juillet en France », lance d’emblée Jean-Paul Roland. Dans un contexte de baisse des subventions, le directeur des Eurockéennes, et son équipe ont dévoilé l’affiche du festival dans son intégralité, ce jeudi à Belfort. Avec au total, 51 artistes de neuf nationalités, les 1er , 2 et 3 juillet sur la presqu’île du Malsaucy. Un projet artistique fort présenté par les trois programmateurs du rendez-vous : Kem Lalot, Vivien Bècle et Christian Allex.
Coup de feu le vendredi 1er juillet, avec deux têtes d’affiche : les Insus et The Last Shadow Puppets. « Les ex-Téléphone vont présenter un medley de leurs anciens titres… Ce que tout le monde attend d’eux.

La relève du hip-hop

Le projet « So Fresh, So French » est de retour au Malsaucy, histoire de mettre un coup de projecteur sur le renouveau du hip-hop hexagonal. « Une scène foisonnante avec des jeunes talents qui explosent rapidement. » L’artiste hip-hop du moment, MHD, ouvre le bal. « Précurseur de l’afro-trap, six clips sur internet et plus de 60 millions de vues en deux mois. Un phénomène incroyable. » Autre révélation pour l’équipe des Eurocks : Vald. « Il n’a pas encore sorti d’album mais s’est déjà fait remarquer par ses paroles absurdes et une dérision totale… Un jeune rappeur en train d’exploser. »
Côté electro, la légende Mr. Oizo et l’espoir Radius se partagent l’affiche. Le premier, Quentin Dupieux a fait danser la planète avec ses tubes taillés pour les dancefloor « Flat beat » et « Positif ». Le second donne dans l’electro compressée façon Moderat. Imparable.
Le programme du samedi 2 juillet est du même acabit. Une journée qui fait la part belle aux artistes tricolores. « Lou Doillon a une histoire avec Belfort. Elle est toujours assez juste avec une voix particulière et un deuxième album produit par Timber Timbre. » Louise Attaque est de retour sur la Grande Scène des Eurocks, presque vingt ans après un premier passage mémorable. Beaucoup espéraient les Daft Punk, il faudra se contenter de leurs cousins versaillais… Le duo Air a été choisi par le festival et son nouveau partenaire, l’hebdo culturel Les Inrocks. La promesse d’un show hypnotique et planant.
Bonne surprise de l’affiche : le petit prodige Beck rejoint le casting de la 28e édition des Eurocks. « Il était venu en 1996 après son gros succès “Loser”. C’est tout ce qu’on aime, un poète mystérieux qui récupère toutes les tendances musicales. De la country au rap en passant par la folk, la soul et le rock. »

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/04/15/trois-jours-51-artistes-aux-eurockeennes

dimanche 6 mars 2016

Belfort, une ville bien timbrée


Jusqu’à 2012, alors que plusieurs villes de Franche-Comté étaient depuis longtemps représentées sur un timbre-poste, telles Arbois, Audincourt, Besançon, Dole, Montbéliard ou Pontarlier, la cité du Lion restait le parent pauvre de la reconnaissance philatélique. « A l’exception du timbre édité en 1970 à l’occasion du centenaire du siège de Belfort, il n’y avait rien », rappelle Denis Boudot, président de l’Aphiest (Association philatélique de l’Est), le club belfortain fondé en 1951 : « Ce timbre, sur lequel apparaît le Lion, rend surtout hommage au colonel Denfert-Rochereau, défenseur de la ville. Pour le Territoire de Belfort, c’est la même situation puisque seul le monument des Démineurs au Ballon d’Alsace a fait l’objet d’un timbre, en 1975. »

L’occasion manquée de 2007

Soutenu par son club, Denis Boudot s’est engagé dans une véritable croisade pour mettre fin à cette injustice : « Nous avons déposé un dossier sept années de suite auprès de Phil@poste, le service de La Poste chargé des créations philatéliques. Sans succès. Il faut dire qu’ils reçoivent chaque année un nombre incalculable de demandes. On s’y prenait sans doute moins bien que les autres et, surtout, on n’était pas connus. Et puis, la plupart du temps, l’accompagnement des hommes politiques est déterminant. » Ce qui n’a pas été le cas en 2007, à l’occasion des 700 ans de la dévolution de la charte des privilèges aux bourgeois de la ville. Confrontée aux délais, la mairie de Belfort avait tout de même imprimé une vignette représentant le tableau consacré à cet acte de naissance de la cité. Nombreux sont ceux qui l’ont collée à côté du timbre à valeur faciale pour enrichir leur envoi postal à ce moment-là.
« Quand on n’obtient pas de timbre officiel pour fêter un événement », commente Denis Boudot, « c’est une échappatoire. Nous l’avons utilisée plusieurs fois, en coordination avec la mairie ou le département, pour accompagner par exemple les 25 ans du Festival international des musiques universitaires, ou les Eurockéennes. » C’est le principe de « Mon timbre à moi », utilisable par les particuliers ou les associations via internet, avec validation de La Poste. La différence, c’est que ces timbres ne sont pas vendus dans les bureaux de poste.
L’opiniâtreté des philatélistes belfortains finit tout de même par payer en 2012 lorsque l’Aphiest présente sa candidature à l’organisation de « Timbres Passion », un rendez-vous national tourné vers la jeunesse. « La fédération française des associations philatéliques a donné son feu vert » rappelle Denis Boudot, « on nous avait fait comprendre que c’était la seule manière d’obtenir enfin un timbre, la ville organisatrice y ayant droit. On venait d’inaugurer la gare TGV, ce qui a pesé, comme le soutien actif du groupement philatélique d’Alsace-Belfort auquel nous appartenons, celui de la Ville, du département et de tous les clubs philatéliques du secteur. »
Souverain pour le choix du thème, Phil@poste a proposé trois monuments représentatifs à la mairie de Belfort. Le consensus s’est porté sur le Lion de Bartholdi, au détriment de la porte de Brisach et du marché Fréry. A la demande des élus, l’effigie du célèbre sculpteur a fait l’objet d’une vignette, également gravée par Albuisson et directement associée au timbre. Quant à la vignette Lisa, qui remplace le timbre traditionnel dans le cadre de l’affranchissement automatique, elle a mis en valeur d’autres sites belfortains connus : la Tour de la Miotte, la porte de Brisach et les Vosges.
Denis Boudot et les siens ne se sont pas reposés sur ce succès : « On a tenté notre chance pour organiser une autre manifestation d’envergure, synonyme de nouveau timbre pour la ville organisatrice. C’était exclu de faire venir le salon national, faute d’infrastructures, et nous avons candidaté pour le rendez-vous annuel de la CNEP, la chambre syndicale des négociants et experts en philatélie. »
Là aussi, un sacré pari : échaudée par le fiasco de Clermont-Ferrand en 2014, la CNEP venait de décider de ne plus se délocaliser en province, avant de faire machine arrière face au tollé des clubs. « Nous n’avions pas droit à l’erreur » se souvient Denis Boudot, « mais grâce à la mobilisation de tous, nous avons été retenus, face à des concurrents comme Orléans et Vannes. » Il faut dire que le gymnase Le Phare est prêté par la Ville à l’Aphiest, qui le rétrocède en grande partie à la CNEP, gratuitement.
La manifestation, qui se déroulera du 1er au 3 avril, permet ainsi à Belfort d’obtenir un second timbre, quatre ans après celui du Lion. Horizontal, dessiné par Lise Filhon et d’une valeur faciale de 70 centimes, il est consacré à la place d’Armes, qui n’est plus un objet de discorde politique depuis sa rénovation réussie. La salle des fêtes, en cours de rajeunissement elle aussi, apparaît sur la vignette Lisa dessinée par Florence Gendre, aux côtés du chapiteau de la plage des Eurockéennes et des deux fiertés industrielles locales : un TGV et un aubage de turbine. Ce qui ravit Denis Boudot, ingénieur chez General Electric. Le choix de départ du timbre est une vue panoramique de 1860, mais elle a été actualisée grâce aux photos de Fernand Lienhard, un ancien d’Alstom amoureux de sa ville. Le Lion, décidément irremplaçable, y apparaît symboliquement, et la statue « Quand Même », invisible sur le timbre, fait l’objet d’un « timbre à date », c’est-à-dire un cachet commémoratif. Un troisième mode d’affranchissement sera disponible à partir du 1er avril. La CNEP a en effet émis un bloc philatélique pour son salon. Mis en page par Claude Perchat sur une idée de Denis Boudot, il présente un timbre détachable, inspiré d’une carte postale ancienne dédiée au monument des Trois-sièges. Il est inséré dans la carte dressée par Vauban en 1706, fournie par les archives municipales. Le même jour, Belfort aura droit à un quatrième timbre, et non des moindres. L’office des timbres de Monaco a en effet décidé d’émettre un timbre commémoratif à l’occasion de la visite en juin d’Albert II, comte de Belfort. « C’est en raison de ce lien historique hérité du cardinal Mazarin, que j’avais invité La Poste monégasque en 2012 » explique Denis Boudot. « Elle avait édité un diptyque représentant Louise d’Aumont-Mazarin et Honoré IV de Grimaldi. Je l’ai de nouveau contactée cette année et, à ma grande surprise, elle a décidé d’avancer la date de sortie du timbre. »
Dessiné par André Lavergne sur des photos de Fernand Lienhard et assorti lui aussi d’un cachet postal, il représente l’ancien hôtel comtal devenu l’école Jules-Heidet. Les monuments de Belfort n’auront jamais autant fait l’objet de représentations philatéliques. L’Aphiest n’a pas voulu être en reste. Thierry Donot, l’un de ses membres, a dessiné deux autres cachets représentant la Tour de la Miotte et la localisation de Belfort dans le Grand Est. Histoire de bien situer la ville sur l’enveloppe…
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard

vendredi 4 mars 2016

Une nouvelle alerte à la bombe ce matin au collège de Montreux-Château

Un appel téléphonique malveillant a été reçu, ce matin à 8h30 par le collège Camille Claudel à Montreux-Château (Territoire de Belfort). Le site a été sécurisé annonce la Préfecture. Un numéro d'information est en place pour les parents.
La Gendarmerie nationale est sur place et procède à la sécurisation du site. Les élèves sont évacués vers un lieu sécurisé.

Le collège Camille Claudel a déjà été victime d'une fausse alerte le 4 février dernier.

Les élèves de l’école primaire (attenante au collège) sont également évacués ainsi que les élèves du collège vers un lieu sécurisé.

Un numéro d'information à la disposition des familles


Les parents disponibles sont invités à venir rechercher leurs enfants en prenant l’attache de la gendarmerie aux abords des établissements scolaires.

Les autres éléves sont pris en charge par les responsables de ces établissements scolaires.

Pour répondre à toute demande, une cellule d’information du public est ouverte à la préfecture au numéro suivant : 03-84-57-16-26


http://france3-regions.francetvinfo.fr/franche-comte/territoire-de-belfort/une-nouvelle-alerte-la-bombe-ce-matin-au-college-de-montreux-le-chateau-943343.html