vendredi 18 septembre 2015

Belfort : le collège Léonard de Vinci vandalisé

Selon un communiqué officiel du président du conseil départemental du Territoire de Belfort Florian Bouquet, les locaux de ce collège ont été la cible de dégradations importantes le week-end dernier. En outre, plusieurs vols auraient été commis, dont celui de deux ordinateurs portables
Le montant total du préjudice pourrait s'élever à plus de 3000 euros.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/franche-comte/belfort-le-college-leonard-de-vinci-vandalise-808501.html

mercredi 19 août 2015

Le cheval en vedette ce week-end à Belfort

Le dernier rendez-vous à Belfort remontait à 2011. À tour de rôle, les quatre départements comtois accueillent chaque année le rallye équestre régional.
En coulisses, depuis plus de deux ans, la quinzaine de bénévoles du Groupement des randonneurs équestres (GRE) du Territoire prépare la manifestation. Objectif : « Réunir cavaliers de tourisme et centres équestres et faire découvrir l’équitation sous toutes ses formes au grand public », résume Serge Rota, double président du GRE et du Comité départemental de l’équitation.
« Samedi après-midi, nous attendons 150 randonneurs à cheval, venus du Territoire, d’Alsace, Haute-Saône et Suisse. Ils vont tous converger à partir de 15 h vers le parking de l’Arsenal. » Si vous circulez en ville, vous risquez de vous trouver au feu rouge à côté d’un cheval. Pas de panique ! « Les cavaliers savent gérer leur monture et en être maître. Et ils sont soumis au même code de la route. »
Les animations pour le grand public débuteront en fin d’après-midi le samedi (lire ci-contre). « Nous allons aménager une carrière sur le parking pour le spectacle de voltige et les démonstrations. »

Cinq maréchaux-ferrants et une forge mobile

L’Arsenal accueillera également 80 boxes et une ligne d’attache pour une cinquantaine de chevaux pour permettre aux montures de passer la nuit sous l’œil du Lion. Les cavaliers, quant à eux, se reposeront dans un gymnase mis à disposition par la Ville.
Dimanche, le temps fort du rallye sera incontestablement la randonnée dans les rues du centre-ville. L’occasion de découvrir les chevaux de race selle français, pur-sang arabe, haflinger, pure race espagnol, frison, merens, shetland, appaloosa, quarter horse, et bien sûr l’incontournable comtois. Les garde-nature prendront part à la parade.
L’après-midi, les centres équestres présenteront leurs disciplines de prédilection. Cinq maréchaux-ferrants battront également le fer sur une forge mobile, tractée par deux comtois. Et les enfants pourront faire leur baptême de poney. Le week-end s’achèvera avec une nouvelle représentation de Jehol.
Durant ces deux journées bien remplies, les Belfortains découvriront le cheval loisir sous tous ses aspects et pourront échanger avec les cavaliers. « L’équitation est le 3e sport national, après le foot et le tennis, en nombre de licenciés », ajoute Serge Rota. « Il s’est beaucoup démocratisé et reste abordable, à condition de ne pas acheter un cheval. » Dans le département, on recense 1.800 licenciés.

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/08/18/le-cheval-en-vedette-ce-week-end-a-belfort

mardi 18 août 2015

L’église Notre-Dame-des-Anges de Belfort menace de s’écrouler

À l'aide d’une pelle mécanique, l’entreprise Ferrari Démolition a créé, hier lundi, une ouverture dans la nef de l’église Notre-Dame-des-Anges. Le but était d’étudier les matériaux, leur résistance et de rechercher d’éventuelles mauvaises surprises. Dans l’après-midi, Aurélien Jeandel, chef de secteur de la société, a livré un diagnostic inquiétant aux responsables du diocèse Belfort-Montbéliard, du cours Notre-Dame et de la fondation Providence de Ribeauvillé.
« Si vous voulez mon avis, commence-t-il sans peser ses mots, vous avez bien fait de décider de démolir cette église. Le béton est friable. » Pour le prouver, il jette sur le sol un des blocs de béton de l’édifice qui éclate en une centaine de petits morceaux. « Ce phénomène est généralisé à l’ensemble de la structure de l’église », ajoute-t-il. « Elle présentait un réel danger pour tous ceux qui séjournaient à l’intérieur ou passaient à proximité. »
Ce diagnostic du professionnel a conforté Mgr Dominique Blanchet, évêque du diocèse, Philippe Bomo directeur de la fondation Providence de Ribeauvillé et Fabrice Stengel, chef d’établissement du cours Notre-Dame-des-Anges. Lors d’une conférence de presse, ils ont dévoilé les prochaines étapes de la démolition par grignotage du bâtiment. L’opération sera effectuée avec une première pelle mécanique de 45 tonnes. Une seconde de 100 tonnes arrivera jeudi. Elle dispose d’un bras de 33 mètres qui facilitera la démolition du clocher.
L’objectif est de réduire l’édifice à 3.300 tonnes de gravats pour le vendredi 28 août.
« Nous nous sommes engagés à ce qu’il n’y ait aucun mouvement de camions ou d’engins de chantier à partir de la rentrée scolaire », affirme M. Stengel.
Les gravats seront évacués pendant les vacances de la Toussaint. D’ici, ils seront réduits à un tas d’environ un mètre de haut qui couvrira l’emprise actuelle de l’église.
En 2016, la fondation de la Providence envisage de profiter du terrain libérer par l’église pour restructurer le cours Notre-Dame. L’objectif sera d’installer l’école primaire et l’administration dans de nouveaux locaux.
« Pour le moment, conclut M. Bomo, nous n’en sommes qu’à l’étude des besoins de l’établissement. Nous ne sommes pas encore au stade de l’avant-projet définitif. »

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/08/18/l-eglise-notre-dame-des-anges-de-belfort-menace-de-s-ecrouler

dimanche 16 août 2015

Beaucourt : après l’incendie qui a détruit son appartement une maman enceinte de 7 mois cherche à se reloger

ÉMILIE est enceinte de 7 mois mais depuis l’incendie qui a détruit son appartement dans la soirée du 17 juillet dernier impasse de Bourgogne à Beaucourt, son bébé ne grandit plus et cette maman qui a déjà trois enfants est inquiète.

« Dès que je suis arrivée, je savais qui c’était »

Elle était chez des amis ce soir-là quand deux individus ont pénétré dans son logement de 68 m² situé au rez-de-chaussée d’un immeuble Néolia. « Ils ont volé tout ce qui pouvait avoir de la valeur et mis le feu au canapé », raconte-t-elle. La jeune femme savait, à son retour chez elle, qui était l’un des auteurs. L’ami qu’elle venait de quitter lui envoyait des menaces sur son téléphone… Émilie a porté plainte contre lui, l’auteur présumé et son acolyte ont été entendus par la gendarmerie de Delle puis placés en garde à vue : une audience devant le tribunal correctionnel de Belfort est d’ores et déjà prévue le 2 décembre prochain où le contentieux dans le couple sera examiné sur le fond.
C’est au tour de la jeune femme d’accumuler les soucis : les voisins du dessus, qui ont vu les premiers la fumée sortir de chez elle et entendu les détecteurs se mettre en route, ont subi des dégâts dus à l’incendie et l’ensemble de l’appartement d’Émilie, qui vivait avec un de ses fils âgé de 8 ans, est inhabitable aujourd’hui. « J’ai pu récupérer deux ou trois vêtements et le lit des trois enfants mais tout le reste a été noirci ou a pris l’eau. »
Depuis le 17 juillet, n’ayant plus ses parents et pas de famille proche, « j’ai été hébergée ici-et-là, le temps de trouver quelque chose ». C’est là qu’est son souci principal : Émilie Prenat vit avec le RSA, elle s’apprête à accoucher, la rentrée des classes approche et son bailleur « n’a, pour l’instant, rien pour moi, me dit-il ». Sa situation précaire n’encourage pas davantage les propriétaires privés à lui accorder confiance, « ils ne veulent pas louer pour quelques mois, prétextent-ils. Il me faut au moins un F3 car j’accueille régulièrement mes deux autres enfants de 14 et 9 ans. Surtout, je ne veux pas m’installer de façon provisoire mais pour quelques années ».
La naissance de son bébé, un autre petit garçon, est prévue le 28 octobre mais auparavant, son fils de 8 ans, dont elle a la garde, voudrait « retrouver un chez-lui, pour pouvoir retourner sereinement à l’école. Cette histoire l’a assez perturbé. Il faut que je me batte pour mes enfants », assure-t-elle, avec un sourire timide, de façade.
En attendant une bonne âme qui l’aiderait à trouver une solution, peu importe où dans le département, elle se démène aussi avec son assurance, « et je sais que je n’aurai pas de remboursement avant l’audience correctionnelle ». D’autant que tout dépendra alors du jugement. Les quelques mois qui s’annoncent ne vont pas être de tout repos.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/08/16/apres-l-incendie-qui-a-detruit-son-appartement-le-17-juillet-une-maman-enceinte-de-7-mois-cherche-a-se-reloger-sans-trouver-pour-l-instant-de-solution-a-cause-de-sa-situatio

Belfort : un convoi exceptionnel de 390 tonnes dans la ville lundi

MÊME SI LA traversée du convoi exceptionnel a un petit air de déjà-vu, il restera impressionnant et spectaculaire par les dimensions et le poids du véhicule. Pour la troisième fois, une turbine 9 HA construite par GE quittera, le lundi 17 août, la porte des Trois Chênes, remontera l’avenue Lacaille, le passage sur voie ferrée spécialement aménagée, la rue de Mulhouse, la place Rabin avant de prendre ensuite la direction de la Porte du Vallon.
Pour prévenir les incidents, des mesures exceptionnelles ont été prises pour transporter celle qui est joliment baptisée « Harriet » d’un poids de 390 tonnes. Un arrêté municipal, relayé par des panneaux qui annoncent de possibles perturbations entre 7 h et 19 h, a interdit le stationnement rue de Mulhouse ainsi que la circulation, mesures levées après le passage du convoi de plus de 100 mètres de long et d’un poids total de près de 900 tonnes.
« Depuis 2014 », rappelle un technicien de la ville, « et la première traversée d’une turbine 9 HA avant son voyage pour des essais en Virginie puis le transfert d’une autre turbine à Bouchain dans le Nord, fin juin, nous appréhendons mieux les difficultés auxquelles nous pouvons être confrontés. »
La traversée de Belfort est cependant grandement améliorée avec les aménagements de carrefours de ces dernières années. Elles ont été intégrées aux aménagements par la ville et le syndicat mixte des transports en commun. Exemple parmi tant d’autres : le couloir de bus qui entre dans la rue de Mulhouse a été doté d’une largeur suffisante pour un convoi. Le terre-plein bien trop haut du pont Clemenceau a disparu. Le carrefour qui suit a été dégagé de tout obstacle. Le carrefour entre le faubourg de Brisach et l’avenue de la Laurencie a subi de petites corrections avec le rabotage du terre-plein de l’avenue de la Laurencie ou encore des abaissements de bordures de trottoirs.

Encore des problèmes à régler

Il ne reste à régler que le problème du carrefour des Fusillés. C’est le seul point noir du parcours avec des bordures de trottoirs encore trop hautes pour un convoi aussi exceptionnel. Le giratoire nécessitera une intervention.
En attendant, ordre a été donné de démonter les panneaux de signalisation ou de les tourner.
Quant à la SNCF, une de ses équipes a vérifié en fin de semaine le platelage du passage sur rail.
Des mesures pour faciliter le passage du convoi exceptionnel qui prendra la direction de Kazan, la capitale de la République russe du Tatarstan.

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/08/16/390-tonnes-dans-la-ville-lundi

lundi 15 juin 2015

Adieu Jean Michel

hebergement d'image Une grosse pensée pour Jean Michel décédé le 12 juin à l'age de 65 ans !
C'est jeune pour nous quitter ...
Jean Michel a effectué son service militaire au 35 RIMéca de Belfort ... nous étions ensemble au quartier Hatry !
Repose en paix Jean Michel !
La cérémonie civile aura lieu au crématorium de Mirande le mercredi 17 juin à 14h30 suivi de la crémation.

dimanche 14 juin 2015

Châtenois-les-Forges : les maquettistes du club Alpha tiennent salon

DÈS L’ENTRÉE, l’énorme camion jaune et rouge, pourtant situé à l’autre bout de la salle, saute aux yeux des visiteurs. Freddy Amann et sa pompe à béton sont, sans conteste, l’une des attractions du 14e salon du modélisme, organisé par la club maquettiste Alpha de Châtenois-les-Forges. Un modèle unique en Europe, réplique au 1/8e d’un engin allemand – 2,10 m de long et 105 kg tout de même ! –, entièrement fait main. « J’ai dessiné les plans à la main à partir de photos de la vraie pompe. Et je me suis adressé à une usine pour la découpe au laser des pièces. Au total, il m’a fallu trois ans pour construire cet engin, dont le bras articulé monte jusqu’à près de huit mètres de haut.», explique non sans fierté le modéliste de Gries, une petite commune au nord de Strasbourg, qui travaille actuellement sur un modèle encore plus grand.
Comme lui, 160 exposants , issus de 70 clubs dont certains de Belgique, Suisse ou Allemagne, sont venus à Châtenois présenter leurs plus belles pièces. Sur quelque 360 mètres de stands linéaires, ce salon montre toute la diversité du monde. « Nous voulions un salon multigenre. Il n’y a donc pas que du militair, mais aussi du manga, des robots, des engins du BTP, des Meccano® », souligne Eric Ieu, le président du club Alpha. Fabien Vieljus, venu de Buhl (Haut-Rhin) avec son fils Léo, est ainsi venu exposer des... Lego ! Des pièces déjà sophistiquées réalisées par le jeune passionné de 9 ans et demi. « Ce n’est pas de la maquette pure, mais c’est un moyend’entrer dans cet univers », raconte le papa.
Des exposants ont prévu d’organiser quelques démonstrations tout au long du week-end. Et pour ceux qui voudraient essayer par eux-mêmes, il faudra prendre le chemin de l’étang, situé non lion, où des bateaux radiocommandés les attendent.
14e Salon du modélisme,ce dimanche de 10h à 18h, au complexe sportif de Châtenois-les-Forges

mercredi 10 juin 2015

Montbéliard: La maternité fermée après le décès d'une patiente

L’Agence régionale de santé (ARS) l’a annoncé ce mercredi. La clinique de Montbéliard (Doubs) se voit retirer son autorisation d’exercer une activité de gynécologie-obstétrique. Une mesure qui entraîne, de fait, la fermeture de cette maternité qui emploie 151 salariés et a, par ailleurs, été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Belfort en avril.
Cette décision fait suite au décès, le 24 février, d’une femme de 42 ans après une césarienne pratiquée dans cette maternité qui réalisait jusqu’à 850 accouchements par an.

« Dysfonctionnements graves et récurrents en matière d’organisation »

Une inspection avait mis en évidence des « dysfonctionnements graves et récurrents en matière d’organisation, ne permettant pas de garantir la continuité et la sécurité des soins », a indiqué dans un communiqué l’ARS, qui avait dans un premier temps suspendu l’activité de la maternité le 30 mars.
Selon l’agence, la clinique s’était alors « engagée à prendre toutes les mesures nécessaires au rétablissement de la qualité des soins et de la sécurité des mères et des nouveau-nés ». Mais l’ARS n’est pas satisfait des réponses données par l’établissement et estime plutôt qu’il « n’apporte pas de solutions concrètes aux manquements constatés ». Elle note même les « risques majeurs encourus par les parturientes et les nouveau-nés ».

« La clinique n’est toujours pas en capacité d’assurer la traçabilité des soins »

Parmi les reproches faits par l’ARS à la clinique, celui de ne pas avoir recruté de pédiatre supplémentaire à temps complet pour assurer la continuité des soins. « De plus, l’analyse des dossiers patients montre que la clinique n’est toujours pas en capacité d’assurer la traçabilité des soins, nécessaire à la sécurité des femmes enceintes et des nouveau-nés », ajoute l’ARS.
Il ne s’agit pas du premier décès d’une mère constatée dans cette clinique. A celui de février dernier s’ajoute la mort d’une autre patiente en avril 2012 (pour lequel deux médecins ont subi des sanctions disciplinaires). Les deux affaires font l’objet d’une information judiciaire ouverte par le parquet de Montbéliard.

Hystérectomies ratées et suicide d’un médecin

Quatre autres dossiers sont en cours d’examen au cabinet du juge d’instruction. Il s’agit du décès de deux nouveau-nés au moment de la naissance, en avril 2012 et novembre 2013, et de deux cas d’hystérectomies (ablation de l’utérus) ayant provoqué des « dommages irréversibles à l’appareil urinaire », en 2010 et 2013. Le médecin mis en cause dans ces deux dernières affaires s’est suicidé en 2013.
Le retrait de l’autorisation d’exercer prend effet immédiatement à compter de la notification de la décision. La direction de la clinique et le groupe Kapa Santé, propriétaire de l’établissement, n’étaient pas joignables, ce mercredi.

http://www.20minutes.fr/societe/1628479-20150610-montbeliard-maternite-fermee-apres-deces-patiente

dimanche 19 avril 2015

Santé : ces enseignes qui cassent les prix

«La santé n’a pas de prix. » Combien de fois avons-nous entendu cette maxime ? En règle générale, les Français ne sont pas trop regardants à la dépense quand il en va de leur santé. Mais l’adage est en train de voler en éclat sous les coups de boutoir de structures économiques revendiquant des prix toujours plus bas. En ces temps de crise, leurs arguments font mouche auprès de la patientèle. Et les opticiens, pionniers en la matière, ne sont plus seuls à se livrer une guerre des prix.
Dans le Territoire de Belfort, cette petite révolution est en marche. Début avril, une pharmacie Lafayette, qui revendique un concept low-cost, a ouvert au centre-ville de Belfort. Et quasi simultanément, un centre de santé dentaire ouvrira lundi sur le site de la JonXion, à Meroux, juste à côté de la gare TGV Belfort-Montbéliard.
Au cœur du secteur piétonnier de Belfort, le changement d’enseigne d’une petite officine du Faubourg-de-France n’est pas passé inaperçu. Il faut dire que les deux énormes croix occitanes verte et orange qui barrent la vitrine sur fond noir ont de quoi interpeller les passants. Discret sur ses projets vis-à-vis de ses homologues belfortains, le pharmacien a décidé de rejoindre le réseau « Pharmacie Lafayette ». Un réseau qui entend « casser les codes du métier » en appliquant à la pharmacie les règles du low-cost, qui ont fait leurs preuves auprès des compagnies aériennes ou des hypermarchés. « Notre triptyque, c’est prix, conseil et compétence. Au-delà des prix bas, les clients trouveront toujours un pharmacien à leur écoute pour les conseiller au mieux », avance Pascal Fontaine, directeur commercial du réseau.
Le concept est né à Toulouse, en 1995, dans une petite pharmacie de 35 m² , située… rue Lafayette. Son propriétaire a l’idée de vendre des produits de consommation courante (vitamine C, aspirine…) à prix coûtant. Une idée qui séduit les clients. « La petite officine a fait son chemin pour devenir la première pharmacie de France en terme de chiffre d’affaires au m²», explique le directeur commercial. En 2005, les deux associés dupliquent leur business model à d’autres pharmacies. « Aujourd’hui, 70 officines ont rejoint le réseau. Celle de Belfort, ouverte le 1er avril, est la dernière en date et la première en Franche-Comté. L’objectif est d’en avoir 100 à la fin de l’année et 200 d’ici à 2018. »
Le réseau fonctionne avec les mêmes codes que la distribution spécialisée. À la manière des franchises dans le secteur de la restauration ou de l’habillement, les pharmaciens, qui restent propriétaires du capital, signent une convention avec le réseau Lafayette pour pouvoir utiliser la marque et profiter des quelque 200 accords passés avec les laboratoires pharmaceutiques et les grandes marques de parapharmacie. Le but : offrir une gamme de produits la plus large possible « couvrant 100 % des problématiques de santé ». En contrepartie, il leur est demandé de faire un effort sur les marges, qui sera compensé par la hausse du volume de vente. « En moyenne, notre réseau enregistre 700 clients par jour dans nos pharmacies et un chiffre d’affaires annuel de 6 millions d’euros. C’est cinq à six fois plus qu’une pharmacie traditionnelle », avance Pascal Fontaine.
Mais derrière les arguments commerciaux, une offre très abondante et la promesse de « prix bas tout au long de l’année », qu’en est-il réellement ? Des comprimés jour et nuit bien connus contre le rhume sont vendus 4,19 € contre 4,90 € dans une autre pharmacie du centre-ville. Des pastilles pour la gorge s’affichent à 3,79 € contre 4,90 € alors qu’une crème de jour d’une marque au nom de station thermale y est 4 € moins chère. Toutefois, tous les produits ne sont pas forcément au prix le plus bas.
Néanmoins, l’arrivée de cette enseigne agressive sur les tarifs fait grincer des dents les pharmacies traditionnelles. « La pharmacie est un commerce particulier, c’est un service public de proximité. Notre éthique, c’est de nous occuper des clients de A à Z, pas de faire du chiffre à tout prix. Et puis surtout, cette enseigne remet en cause la bonne entente qui règne entre les officines belfortaines. Si elle veut gagner des clients, cela se fera forcément au détriment d’une autre. C’est dommage pour la profession. Ça me rappelle un peu ce que Michel-Edouard Leclerc voulait faire avec la parapharmacie », regrette Nadine Brotelande, coprésidente du syndicat des pharmaciens du Territoire de Belfort.
D’ailleurs, pour conserver leurs clients, certaines officines du centre-ville, plus directement menacées par l’arrivée de Lafayette, multiplient les promotions sur la parapharmacie. Côté clients justement, la nouvelle enseigne en laisse certains perplexes. « La pharmacie est déjà petite à la base, mais là, comme ils ont rajouté des étagères pour présenter encore plus de produits, on a du mal à circuler. Et bonjour l’intimité aux guichets. On est au coude à coude avec les autres clients. Pour acheter du paracétamol, ça passe, mais pour d’autres conseils plus personnalisés, je ne sais pas si j’oserais aller là », analyse une Belfortaine à sa sortie de l’officine. Une autre se dit, elle, « ravie des économies réalisées ».
À quelques kilomètres du centre-ville, juste en face de la gare TGV, Dentifree ouvrira ses portes le 20 avril. Eric Goettmann, qui se charge de communiquer sur le réseau, annonce « un nouveau modèle économique de centre de santé dentaire, où nous traitons toute la pathologie ». Mais surtout l’implantologie. Première enseigne de ce type à s’installer en Franche-Comté, elle est la cinquième du réseau Dentifree au niveau national, après Lille, Aubagne, Bordeaux et Versailles, le siège. À chaque fois dans les périphéries des villes, « nous voulons des locaux neufs et accessibles pour les personnes à mobilité réduite et les véhicules », qui permettent ainsi aux patients de ne plus pénétrer dans les villes, un gain de temps, surtout lorsqu’il s’agit d’aller chez le dentiste.
Refusant d’adopter la notion de « low-cost » leur ayant valu, dans les autres régions, des soucis administratifs avec les ordres départementaux des chirurgiens-dentistes, Dentifree, qui n’est pas le seul sur ce marché, explique ce nouveau modèle par plusieurs aspects : « Nous proposons une vision moderne de la dentisterie, avec une prise en charge globale du patient et le recours aux technologies numériques ».
À l’entrée, dans le centre, le patient est invité à un entretien personnalisé avec un dentiste coordonnateur médical qui lui propose un scanner 3D de la face. « Nous obtenons ainsi une image complète maxillo-faciale », ajoute Eric Goettmann. qui insiste sur l’aspect « mutualisation des achats et des ressources : elle nous permet un niveau d’équipement supérieur ». L’implantation dans le nord Franche-Comté a été mûrement réfléchie : bien sûr, Dentifree a étudié le niveau de pénurie de praticiens libéraux, avec « l’objectif d’être présent sur tout le territoire ». Des ouvertures prochaines sont prévues à Nantes et Paris.
Olivier Ischia, l’actuel président du conseil de l’ordre des chirurgiens-dentistes du Territoire de Belfort, se souvient du tollé qu’avait soulevé, chez ses collègues, l’ouverture des cabinets dentaires de la Mutualité française ces dernières années dans le département. Des structures qui avaient, à l’époque, fait la publicité de leur ouverture, « alors que les libéraux n’en ont pas le droit ». L’ordre des chirurgiens-dentistes a effectivement reçu, ces derniers jours, une nouvelle demande d’inscription d’un confrère arrivant d’une autre région et qui sera salarié par Dentifree, de même qu’une assistante dentaire.
La profession attend de voir ce que va proposer le centre dentaire qui annonce pouvoir traiter autant les implants que les soins classiques, « excepté l’orthodontie, qui est la seule spécialité de la dentisterie », précise Eric Goettmann. « Nous attendrons le retour des patients. D’autres régions ont déjà enregistré des contentieux », ajoute Olivier Ischia qui avait déjà entendu parler de ces « investisseurs ».
Mais Eric Goettmann avance que l’implantologie n’est pas donnée à tous les patients, « 25 % de renoncements aux soins, en France, concernent les soins dentaires. Or, l’hygiène dentaire est primordiale pour la santé. Et nos prothèses viennent d’Europe, pas de Chine, nous ne transigeons pas sur la qualité ». Dentifree a reçu l’agrément de l’Agence régionale de santé pour son implantation qui ciblera en particulier les personnes âgées de plus de 60 ans, « mais aussi le reste du public. L’idée, pour lui, est de gagner du temps de passage sur le fauteuil du dentiste ». Il faudra quelques mois pour savoir si, oui ou non, les patients ont vécu les dents de l’amer...
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/04/19/sante-ces-enseignes-qui-cassent-les-prix

samedi 11 avril 2015

Châtenois-les-Forges (90) : André Brunetta élu maire

C’EST SANS SURPRISE qu’André Brunetta, 72 ans, a été élu maire de Châtenois-les-Forges, en lieu et place de Florian Bouquet, contraint de laisser sa place depuis son élection à la tête du conseil départemental. Lors de la séance du conseil municipal de vendredi soir, il a été le seul candidat en lice. À l’issue du scrutin où il a été élu à l’unanimité, il n’a pas caché « être touché ».
Pour les cinq années à venir, le nouveau maire sera entouré de six adjoints : Marie-France Barault (jeunesse, personnes âgées), Christian Chevry (travaux, personnel communal), Valérie Hacquard (animation, communication), Christophe Ledrapier (voirie, environnement), Marie-Josée Baillif (sports, associations), et le dernier venu, Didier Mosimann, qui est chargé le « délicat dossier » de l’urbanisme comme le soulignait Florian Bouquet. Cette liste, proposée, par André Brunetta, a été élue par 13 voix pour, sept bulletins nuls et deux blancs
Par ailleurs, trois conseillers municipaux délégués ont été élus : Florian Bouquet (finances et personnel communal), André Droit (projets environnementaux), et Denis Grosjean (forêt et cimetière).
Concernant les indemnités, une conseillère municipale a avancé l’idée d’indemniser tous les élus du conseil. Soumise au vote, la proposition a été refusée (15 voix contre, six pour, un nul et deux blancs).
Au moment de transmettre l’écharpe de maire, Florian Bouquet n’a pas manqué de saluer le « jeune maire », ne cachant pas toutefois être « contrarié » par ce texte qui rend incompatible d’occuper les postes de président de département et de maire. Et même s’il n’a tenu ce dernier poste qu’un an, Florian Bouquet note que c’est « le mandat le plus exaltant, le plus humain. Il est dur par sa teneur mais enrichissant par le cœur. »
André Brunetta, qui a déjà six mandats d’adjoint à son actif, s’est engagé à ce que « les projets inscrits dans notre profession de foi soient amenés à leur terme dans les meilleures conditions financières. C’est un défi et j’aime relever les défis ».

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/04/11/chatenois-les-forges-andre-brunetta-elu-maire

dimanche 5 avril 2015

Belfort : le conducteur était ivre, son passager a insulté les policiers

Belfort.- De passage à l’entrée Sud de Belfort, hier vers 1 h 10, une patrouille de police constate qu’une voiture qui circule faubourg de Besançon, en direction de Danjoutin, tourne à gauche pour emprunter le boulevard Dunand. Cette manœuvre étant interdite, les fonctionnaires décident de contrôler le conducteur en infraction.
C’est là que la situation s’envenime. Le conducteur, un habitant de Dampierre-les-Bois de 32 ans, est positif au dépistage d’alcoolémie. Il présente un taux de 1,32 g par litre de sang. Il est placé en garde à vue.
Mais ce contrôle déplaît au passager, également domicilié à Dampierre-les-Bois. Fortement alcoolisé lui aussi, il s’en prend aux policiers qu’il injurie copieusement. Il est interpellé à son tour. Lors des palpations d’usage, une petite quantité d’herbe de cannabis est trouvée sur lui. Il emboîte le pas à son comparse dans la cellule de garde à vue.
Au final, le conducteur, qui a fait l’objet d’une rétention administrative du permis de conduire, fera l’objet d’une ordonnance pénale. Le passager sera convoqué devant l’audience de reconnaissance préalable de culpabilité.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/04/05/belfort-le-conducteur-etait-ivre-son-passager-a-insulte-les-policiers

jeudi 2 avril 2015

Belfort et Montbéliard s’habillent de lumières bleues pour la journée mondiale de l’autisme

UN HANDICAP à multiples facettes : voilà à quoi ressemble l’autisme, inclus dans la vaste famille des troubles envahissants du développement (TED). Et parce qu’il n’existe pas un, mais des autismes, l’association Sésame Autisme Franche-Comté, très implantée dans l’Aire urbaine, met depuis quelques années une focale symbolique pour la Journée mondiale de l’autisme, qui a lieu ce 2 avril, autour de la Semaine du même nom.
Pour cette raison, depuis mardi, des lumières bleues ont fleuri à Fesches-le-Châtel, Essert et hier à Bethoncourt, avant Montbéliard et Belfort aujourd’hui. « Petit à petit, notre liste de municipalités participantes s’agrandit doucement », remarque François Lebeau, vice-président de Sésame Autisme.
Lui-même père d’un garçon autiste, il est l’une des chevilles ouvrières dans la création et la gestion de structures accueillant des enfants, adolescents et adultes, soit : un institut médico-éducatif (IME) de 15 places pour les 13-20 ans et un foyer d’accueil médicalisé (FAM) de 24 places à Hérimoncourt, siège de la structure franc-comtoise, un IME à Grand-Charmont avec un internat à la semaine qui accueille 18 ados et un accueil de jour pour adultes, avant, à l’été, l’ouverture à Bethoncourt d’une structure multiservices, à la fois FAM, maison d’accueil spécialisé et accueil de jour.
« Notre association porte un projet, chaque établissement s’intègre dedans avec son propre projet et, pour chaque personne, nous développons ensuite un parcours personnalisé. Ces parcours de vie, de la maternelle aux classes d’inclusion scolaires ou aux institutions, permettent de donner le plus d’armes possibles à l’enfant, d’autant que se développent aujourd’hui toutes les problématiques du vieillissement des parents et des enfants. »

Que le jeune progresse et se sente bien

Selon l’importance des troubles, l’intégration en institution peut s’imposer à un certain moment, même pour les familles qui jurent qu’elles pourront s’occuper de leur enfant seules : « On naît et on meurt autiste », assure Christian Niggli, directeur général. « Pour les parents, il s’agit aussi d’un parcours, ils doivent faire leur apprentissage et parfois, ils essaient toutes les méthodes avant d’envisager un accueil de jour ou même un internat pour leur enfant ».
« Notre objectif, c’est que le jeune progresse et qu’il se sente bien », répète François Lebeau qui constate que les troubles envahissants du développement finissent aussi par avoir un impact sur toute la sphère familiale, « tant qu’on n’y est pas confronté, c’est toujours difficile de savoir ce qui se passe derrière l’autisme. » D’où cette journée spéciale où les personnes intéressées sont invitées à s’enquérir des difficultés, des possibilités, des solutions d’accompagnement. Car le problème reste fréquent : en France, un enfant sur 150 naît avec un TED.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/04/02/belfort-et-montbeliard-s-habillent-de-lumieres-bleues-pour-la-journee-mondiale-de-l-autisme

Un hiver réussi au Ballon d'Alsace