mardi 19 avril 2016

Belfort : Hubert Chenderowsky rend hommage aux secours qui ont sauvé sa femme

C'est un souvenir pour moi car j'ai connu Mr Chendrowsky en 1968 quand j'étais jeune engagé au 2° Escadron du 35° Riméca à Belfort (Friedrich) il était l'officier des sport pour moi !
Il y a presque 50 ans ... ça ne nous rajeunit pas mon adjudant chef ! (Mr Chenderowsky était adjudant chef à l'époque ... et moi ... simple soldat !)

Dans son pavillon du quartier de Brasse à Belfort, Hubert Chenderowsky a entrepris d’écrire - parfois en vers - des textes en hommage aux secours. « Il faut que ces gens sortent de l’ombre », dit-il. La semaine dernière, les secours sont intervenus chez lui pour porter assistance à son épouse. « Mon épouse est partie en croisière avec la compagnie Alzheimer il y a cinq ans », raconte le septuagénaire. « Depuis, je m’occupe d’elle. »
Le 30 mars, Anne-Marie Chenderowsky a été opérée d’un cancer du sein. « C’est le protocole préopératoire qui a été assez pénible », raconte son mari. « Il faut multiplier les rendez-vous, les radios, les analyses. Avec quelqu’un de malade, c’est plus compliqué. » Réalisée en chirurgie ambulatoire, l’opération en elle-même s’est bien déroulée. Pendant les jours qui ont suivi, une infirmière est venue assurer des soins, jusqu’à ce qu’elle estime que Mme Chenderowsky n’avait plus besoin d’elle.
« Mardi matin, après son petit déjeuner, Anne-Marie est montée dans sa chambre pour se reposer », raconte Hubert Chenderowsky. « Il était environ 11 h, je préparais le repas. Je l’entendais marcher à l’étage, ouvrir et fermer des portes. J’ai l’habitude, depuis qu’elle est malade, c’est comme ça. »
« Ils ont sorti mon épouse par la fenêtre avec la grande échelle »
Lorsque l’ancien militaire appelle son épouse pour déjeuner, pas de réponse. « J’ai monté l’escalier quatre à quatre. Toutes les portes étaient fermées. Je l’ai trouvée assise sur les toilettes, prostrée, les yeux vitreux, le teint cireux, elle ne pouvait plus se lever. Je l’ai installée tant bien que mal sur une chaise de bureau à roulettes pour l’emmener dans son lit. » Inquiet, Hubert Chenderowsky appelle son médecin de famille. « Pas de chance, il était en vacances. Sa secrétaire a dit qu’elle en parlerait au remplaçant. »
Le médecin conseillera au retraité d’appeler les urgences. « J’ai eu quelqu’un qui m’a passé un docteur. Ils ont envoyé une ambulance. La première équipe a appelé des renforts. Quelques minutes plus tard, il y avait cinq véhicules dans la rue, dont une grande échelle. Ils ont sorti mon épouse sur un brancard par la fenêtre. » En fin de journée, Anne-Marie Chenderowsky était hospitalisée. Diagnostic : la retraitée a été victime d’un choc infectieux, vraisemblablement lié à sa récente opération. Elle est aujourd’hui tirée d’affaire et se remet à l’hôpital.
Hasard : alors que les pompiers intervenaient chez les Chenderowsky, ils ont reçu un deuxième appel pour une autre intervention dans la même rue. Un petit garçon qui faisait une crise d’épilepsie. Hospitalisé, il se remet aussi.
« Peut-être un jour pompier tu seras/De nombreuses vies tu sauveras… » Ainsi commence l’un des poèmes qu’Hubert Chenderowsky a rédigés cette semaine.

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/04/19/belfort-hubert-chenderowsky-rend-hommage-aux-secours-qui-ont-sauve-sa-femme

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